La bouillie Bordelaise un pesticide / fongicide pas si anodin que ça!!!!!


La Bouillie bordelaise largement utilisée, un fongicide pas si anodin que ça!!!

2 articles à lire pour bien s’informer, ainsi que des alternatives 100% biologiques:

La bouillie bordelaise est employée en maraîchage et surtout en viticulture depuis le début du XXe siècle. Son usage est courant et banale, mais sa toxicité est paradoxalement encore mal cernée. Si le cuivre est, à faible dose, un oligo-élément indispensable à la vie, à des doses plus élevées, il présente une toxicité importante pour l’environnement. Un usage répété de la bouillie bordelaise conduit à une accumulation du cuivre dans le sol, car ce métal lourd ne se dégrade pas, hormis en milieu acide, et est conservé dans le sol. Une étude de l’INRA a trouvé plus de 200 mg de cuivre par kg de sol (sa teneur naturelle variant de 2 à 60 mg/kg). Ces concentrations peuvent être toxiques pour les micro-organismes du sol, pour la vigne elle-même ainsi que pour les animaux et les poissons. Le cuivre peut aussi tuer les vers de terre qui jouent un rôle important dans l’entretien du sol, de même qu’il inhibe l’activité de nombreuses bactéries et champignons utiles et auxiliaires.

http://www.gerbeaud.com/nature-environnement/bouillie-bordelaise-cuivre-toxicite-environnement,994.html

http://www.alsagarden.com/blog/bouillie-bordelaise-toxique-pour-la-biodiversite-du-jardin/

Alternatives à la bouillie bordelaise données dans l’article..
Bien que l’efficacité de la bouillie bordelaise soit difficilement égalable, il existe d’autres solutions vraiment naturelles et 100% biologiques. C’est la exemple le cas du  purin d’orties qui est (entre autre) un très bon fongicide naturel permettant de lutter efficacement contre le mildiou. Une autre alternative s’offre à vous, il s’agit du  purin de prêles  qui est également un excellent fongicide naturel qui peut être utiliser toute l’année afin de renforcer la résistance des végétaux aux maladies cryptogamiques telles que le mildiou, la rouille, l’oïdium, la tavelure, la cloque ou encore la moniliose par exemple.